Soif

« Depuis que je suis écrivaine, j’ai toujours voulu raconter cette histoire: c'est le livre de ma vie. »

Amélie Nothomb

Soif redonne une parole humaine au fils de Dieu.

Avec son humour incisif, à la première personne, Amélie Nothomb restitue les mots de Jésus, entre son procès et sa croix, ses souffrances, son calvaire, et les miracles dont on l’accuse.

Il se souvient de sa mère, de Judas, de Marie-Madeleine. Tout Christ qu’il est, il n’en est pas moins homme, et il a soif.

Lui qui prêche « Aime ton prochain comme toi-même », n’est-il pas en train de professer justement le contraire : en acceptant la crucifixion, il ne s’aime pas… Et si son histoire repose sur cette contradiction, comment peut-il la résoudre ?

Voici les dernières heures d’un poète ou d’un fou, d’un révolutionnaire, d’un prophète, ou d’un homme seul et ordinaire… Que s’est-il dit ?

Intentions de mise en scène

SOIF est un monologue très charnel dans lequel réflexions et rires cohabitent.

Un seul acteur, en t-shirt et jeans, pieds nus. Sans connotation d’époque afin que chacun puisse, en le voyant, projeter sa propre image du Christ. Un décor fait de projections sensibles et poétiques, des lumières qui alternent entre le soleil de Palestine et l’intimité de la geôle de cette dernière nuit, une parole en lâchée prise.

Mouvements incessants dans la tête de cet homme si célèbre. La mise en scène ne cherche pas à représenter chaque mot mais à accompagner le personnage et le public à se souvenir, se voir, se regarder, ressentir.

LE FIGARO

« Le comédien lui aussi, sort le grand jeu »

OUEST FRANCE

« Une grande inventivité avec des décors faits de projections vidéos »

LA CROIX

« La mise en scène de Catherine d’At fait éclater au grand jour l’aspérité du texte d’Amélie Nothomb. Julien Bleitrach incarne avec brio un Jésus tour à tour tendre, amoureux, sarcastique. »

FROGGY’S DELIGHT

« Personnage éminemment émouvant dans un formidable monologue sur l’art de vivre. »

PLANÈTE CAMPUS

« Les créations sonores de Michel Winogradoff apportent du lyrisme à ce spectacle qui malgré un thème tragique, ne manque pas de gaité ni d’humour. »

Texte

Amélie Nothomb

Mise en scène

Catherine d’At

Interprétation

Julien Bleitrach

Création sonore

Michel Winogradoff

Création lumière

Emannuelle Phelippeau-Viallard

Création vidéo

Sébastien Mizermont

Soutiens

Région Ile de France

Théâtre du Rond Point (Paris)

Département Val de Marne

Le Cresco – Ville de Saint Mandé,

Théâtre Jacques Tati – Ville d’Orsay

Editions Albin Michel

« J’ai la conviction infalsifiable d’être le plus incarné des humains. »

« Il n’y a pas d’art plus grand que celui de vivre. »

« Je suis un homme, rien d’humain ne m’est étranger. »

« Pour éprouver la soif, il faut être vivant. »

« Il y a des gens qui pensent ne pas être des mystiques. Ils se trompent. Il suffit d’avoir crever de soif un moment pour accéder à ce statut. Et l’instant ineffable où l’assoiffé porte à ses lèvres un gobelet d’eau, c’est Dieu.

C’est un instant d’amour absolu et d’émerveillement sans bornes. Celui qui le vit est forcément pur et noble, aussi longtemps que cela dure. Je suis venu enseigner cet élan, rien d’autre. Ma parole est d’une simplicité telle qu’elle déconcerte.

C’est si simple que c’est voué à l’échec. L’excès de simplicité obstrue l’entendement. L’extrême soif est une transe mystique idéale. »